La Fabrique, c’est 200 m² sur le campus de Châtenay-Malabry, proposant des moyens mutualisés de maquettage
et de prototypage rapide destinés à tous les acteurs de l’École : èlèves-ingénieurs, membres des équipes de recherche, startups de l’incubateur etc.
Un lieu dédié à la réalisation de maquettes et de prototypes physiques. Élèves et membres des start-ups de l’école peuvent venir y trouver aide et ressources pour concevoir et réaliser leurs systèmes techniques.
On y retrouve plusieurs machines de fabrication dont une machine d’impression rapide 3D, une machine de coulée sous vide et divers outillages.
Des moyens de numérisation 3D sans contact sont également disponibles ainsi qu’une palette de logiciels de CAO. Un accompagnement est proposé pour aider les porteurs de projets dans les phases de conception, de réalisation de maquettes ou de prototypes et d’industrialisation.
La Fabrique CentraleSupélec, on y va pour maquetter, modéliser, scanner, imprimer, usiner, dupliquer, industrialiser…
Chaque année, c’est ainsi une quarantaine de projets qui utilisent les moyens de la Fabrique.
Et pour aller plus loin, « pour partager la culture maker, dégager des orientations, best practices et idées originales pour le futur fablab de CentraleSupélec au sein du cluster Paris Saclay », 3 étudiants Eymard Houdeville (17), Pierre-victor Morales et Coline Nantermoz ont décidé d’enfourcher leurs vélos pour aller rendre visite aux « makerspaces » européens, une trentaine sur deux mois, à l’été 2016 : c’est le projet « Fab Bike »
Chez les makers on innove, on bidouille, on bricole, on hack mais peut-on parler d’industrialisation ? comment effectuer un passage à l’échelle dans un fablab lorsqu’on projet rencontre un vaste échos, se voit promis à un brillant succès ? Modèle économique, ressources, écosystèmes makers, les « fab bikers » passent au crible la possibilité d’industrialiser des projets nés dans des makerspaces.
Leur 1er interview : Pascal Morenton, directeur de le Fabrique, le fablab de l’École CentraleSupélec